RÊVES BRISES
On essaie de choisir sa destinée.
De vivre ce que l’on aurait souhaité.
Mais toi petite déesse, t’en voilà
privée,
Avant même ta première décennie
passée ;
Tu deviens promise, presque mariée.
Petite fille, fini les rêves trop
beaux !
Tu t’imaginais princesse dans un
château,
Que nénies, tu vivras dans un ghetto.
Mariée à peine sortie de l’enfance,
Privée de droits ! Punie pour
insolence !
La révolte gronde en toi comme une
évidence.
De colères en coups, tu rends ton
tablier.
Prends tes jambes à ton cou, tire ta
révérence.
Comme un oiseau on a voulu
t’enfermer,
Mais par le feu à jamais tu t’es
libérée !
©
Jean-Luc Desquines
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