samedi 16 novembre 2013

RÊVES BRISES


RÊVES  BRISES

 

On essaie de choisir sa destinée.

De vivre ce que l’on aurait souhaité.

Mais toi petite déesse, t’en voilà privée,

Avant même ta première décennie passée ;

Tu deviens promise, presque mariée.

 

Petite fille, fini les rêves trop beaux !

Tu t’imaginais princesse dans un château,

Que nénies, tu vivras dans un ghetto.

Mariée à peine sortie de l’enfance,

Privée de droits ! Punie pour insolence !

 

La révolte gronde en toi comme une évidence.

De colères en coups, tu rends ton tablier.

Prends tes jambes à ton cou, tire ta révérence.

Comme un oiseau on a voulu t’enfermer,

Mais par le feu à jamais tu t’es libérée !

 

 

©  Jean-Luc Desquines

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