samedi 16 novembre 2013

Une éclaircie dans la Nuit


Une éclaircie dans la Nuit

 

 

Un visage illumine une nuit,

Un visage tout droit sorti du paradis,

Un visage sorti de l’oubli,

Un visage me sourit,

 

De l’autre coté du miroir,

De l’autre coté de nulle part,

Je pose une main tendue,

Je donne  une amitié sans retenue

 

Sentiment de déjà vu,

Sentiment de déjà vécu,

Comme si je revivais ma vie,

Comme si de nouveau je suis,

 

Pourtant dans l’au-delà  je me vois,

Dans l’au-delà, elle aussi ira,

Douce amie un jour tu me rejoindras,

Douce amie, toi aussi tu me reverras.

 

Aime la vie comme on s’est aimé,

Aime la vie comme le jour dernier,

Aime la vie comme pour me retrouver.

Aime la vie comme si j’étais à tes cotés.

 

                                                                                                                                     ©Jean-luc Desquines

Une dernière lettre


Une dernière lettre

 

 

Il fait si froid dans ce trou,

Quand reverrais-je ma vallée.

Je suis sans force et à bout de tout,

Vous, là bas, ma vie, mes pensées.

 

Pourquoi les hommes sont tous fous,

Et tout résoudre par la force, tuer !

J’étais bien vers vous,

Et pourtant chez moi ils sont venus m’arracher,

 

Enrôlé  sans rien ne demander à personne.

Je suis maintenant  au milieu de nulle part.

Le monde s’écroule autour de moi,

J’aimerais que tout finisse quelque part.

 

Je n’entends plus de bruits,

Il semble que le silence m’apaise.

Ne  m’oubliez pas dans cette  vie,

Je crois qu’ailleurs je serais.

 

Un ange passe,

Accompagner de fées,

Je crois qu’ils m’ont trouvé.

Ils m’emmènent vers un monde meilleur.

Je vous garderais une place,

Comme celle dans mon cœur

 

© jean-luc  DESQUINES

 

Un voyage


Un voyage

Partir  au-delà des songes.

Oublier ce qui nous ronge.

Aller l’un vers l’autre,

D’un parfum s’enivrer du nôtre

 

Où que tu sois,

Ne m’oublie pas,

Où j’irais,

A toi je penserais,

 

L’aube d’un amour,

S’émerveille pour toujours.

L’aube d’un amour,

Est comme un conte trop court.

 

Vivons ce conte de fée,

Allons vers cette contrée,

Celle qui nous ressemble,

Celle qui nous rassemble.

 

Alors Viens vers moi,

Je t’attends ici et là,

De l’autre côté des toits.

Cela sera notre monde roi.

 

 

© Jean-luc desquines

Un amour désenchanté


Un amour désenchanté

 

Vivre un amour libre et enchainé,

Vivre un amour comme incompris,

Vivre l’amour si fort dans l’interdit,

Vivre cet amour à jamais secret,

 

Se coucher là pour ne pas voir,

Se coucher là pour ne pas savoir,

Se coucher là et attendre,

Se coucher là et ne plus comprendre,

 

Ne pas comprendre ce qui arrive,

Ne pas comprendre d’avoir mal,

Ne plus respirer pour étouffer,

Ne plus respirer  et ne plus espérer,

 

Pourquoi t’ont-ils éloignée,

Pourquoi t’ont-ils  enfermée.

Un jour on brisera nos chaines,

Un jour  on vaincra notre peine.

 

Partir loin de ce monde de faux semblants dorés,

Partir loin de ce monde, comme écœurés,

Pour ne vivre qu’un amour passionné,

Pour ne vivre qu’avec le regret des oubliés.

 

                                                                                                                                   ©Jean-luc Desquines

Soirée d’espoir


Soirée d’espoir

 

Soirée d’hiver.

Jeune fille perdue sur terre,

au milieu de nulle part, petite souillon,

isolée là, sans horizons.

 

Pourtant en cette belle soirée,

tout le monde fête l’enfant bientôt né.

Rien pour elle, les pieds dans cette neige juste arrivée,

rien que son corps et son âme entrain de geler.

 

Mais la nuit des miracles tout est possible,

même ce qui semble imprévisible.

Au milieu de nulle part, une main tendue.

L’emmenant avec elle, un sourire ému.

 

Ce soir tout devient miracle et espoir.

Ce soir nous fêteront l’enfant roi,

C’est la magie de Noël et des moments partagés,

avec ses amis, parents, inconnus ou juste notre bien aimé

 

 

 

© Jean-Luc DESQUINES

 

RÊVES BRISES


RÊVES  BRISES

 

On essaie de choisir sa destinée.

De vivre ce que l’on aurait souhaité.

Mais toi petite déesse, t’en voilà privée,

Avant même ta première décennie passée ;

Tu deviens promise, presque mariée.

 

Petite fille, fini les rêves trop beaux !

Tu t’imaginais princesse dans un château,

Que nénies, tu vivras dans un ghetto.

Mariée à peine sortie de l’enfance,

Privée de droits ! Punie pour insolence !

 

La révolte gronde en toi comme une évidence.

De colères en coups, tu rends ton tablier.

Prends tes jambes à ton cou, tire ta révérence.

Comme un oiseau on a voulu t’enfermer,

Mais par le feu à jamais tu t’es libérée !

 

 

©  Jean-Luc Desquines

Pensées du dernier jour


Pensées du dernier jour

 

 

Que fais-t-on dans cette guerre,

Je n’ai croisé que désolation et misère,

Je n’ai vu que des visages vides,

Je n’ai vu que des âmes livides,

 

Dans mon cœur tu es toujours là,

Que vont-ils faire de nous, de moi,

Où ira-t-on  avec ses trains,

Où sera-t-on  demain matin,

 

Je me perds dans mes pensées,

Je me perds dans cette immensité,

Perdant la raison sans ne rien contrôler,

Perdant  toutes mes échelles de réalité,

 

Je sens la fin  de cette souffrance,

Je crois que voilà la chaleur de la délivrance,

Je sais maintenant où l’on sera demain,

                                                         Et à nouveau on ne sera  plus qu’un.

 

 

 

                                ©  Jean-luc Desquines

 

Notre ami le rêve


Notre ami le rêve

 

 

Je suis le gardien de votre sommeil,

Tantôt plaisants, tantôt maléfiques,

Quand vous êtes profondément endormis,

Je m’amuse et je joue avec votre esprit,

 

Parfois aidé par mes amies les fées,

Je fais de vos nuits un vrai conte,

Au petit matin je suis évaporé,

Parfois  de moi aucun souvenir ne remonte.

 

L’obscurité à toujours été mon alliée,

Je guette la fermeture de vos paupières,

Alors dans votre vie je viens m’immiscer,

Mais sans jamais rien n’y changer,

 

Juste là pour aider votre âme à se reposer,

Juste là pour guider dans la réflexion votre esprit,

Juste là pour éclairer votre parcours dans les alizés,

Juste là pour garder votre corps encore endormis,

 

Grace à moi vos yeux fermés s’émerveillent,

Grace à moi vous vivez dans un monde parallèle,

Grace à moi, vos plus grands secrets sont gardés,

Je suis votre ami le Rêve, alors continuez de rêver !!!

 

 

 

                                                                                      ©    Jean-luc DESQUINES

Le secret de petit Pierre


Le secret de petit Pierre

 

 

Un regard jeté par la fenêtre.

Petit Pierre impatient guète,

il sait qu’il n’est pas encore l’heure,

l’heure de partager  joies et bonheurs.

 

Il espère avoir été assez sage cette année,

Il espère ces souhaits seront exaucés.

Aura-t-il son train à  déballer ?

Ou cette voiture à  pédales tant admirée ?

 

Petit Pierre usé, finit par s’assoupir,

comme un bienheureux avec le sourire.

Au petit matin, les yeux grands ouverts,

ses cadeaux l’attendent sous le sapin vert.

 

Il sait que le Père Noël est une légende,

que du magasin viennent ces offrandes.

Mais pour le bonheur de sa petite sœur,

petit Pierre ne dira mots et restera un éternel rêveur.

 

© Jean-Luc DESQUINES

La magie d’un concert à jamais gravée


La magie d’un concert  à jamais gravée

 

 

Comme un conte de fée fut cette soirée,

Comme venant d’une autre contrée,

Dans un délice non dissimulé,

De leur musique on a plané,

 

Vivant ce moment sur un nuage

Sans restrictions, ni aucun partage

Sauf celui d’être avec eux

L’osmose complète, un nouveau feu

 

N’arrivant même plus à se dire adieu,

Toujours y croire et s’en mettre plein les yeux

Laisser ses sens nous porter

Pour que la soirée soit illuminée.

 

Encore une fois on ira, Encore une fois on sera,

L’armée de sang froid, Ces divisions de la joie,

Pour que vous et nous, toi et moi,

On se retrouve au paradis, l’Indochine Paradis

Avec pour maraines, JUNE et ALICE

Rendez vous  pour une nouvelle soirée de délice

 

 

L’hiver des oubliés


L’hiver des oubliés

 

 

 

Froid d’hiver.

Froid sur la terre.

Neige immaculée.

Paysages gelés, figés.

 

Je me sens oublié,

dans un monde défiguré,

rempli de personnes indifférentes.

Visages fermés, âmes absentes.

 

Ils passent devant moi,

mais ne me voient pas.

Je me meurs à petit feu dans ce froid.

Paradoxe, ce feu ne me réchauffe pas.

 

Il m’entraîne dans cet hiver.

Il va peut être me sortir de mon enfer,

Je m’étale  dans mon coin de paradis,

laissant  mon âme se glisser hors d’ci.

 

De l’autre côté je serais  bien,

sans peur du lendemain,

sans peur d’un autre hiver,

laissant ce froid sur la terre.

 

                                                                       © Jean-Luc DESQUINES

Fait de Société


Fait de Société  

 

Depuis ce jour, leur amour appartient au passé !

De leur vie commune il ne reste que vaisselles cassées !

La vie leur souriait, le bonheur aussi.

Pourquoi  a-t-il  basculé dans ce mépris ?

 

Pourquoi autant de violence ?

Qu’est devenue toute leur innocence ?

Cent fois la belle a pardonné,

Cent fois la bête a recommencé !

 

Elle si pleine d’amour et de compassion,

Lui à double visage et sa perversion,

Jamais elle ne saura,

Jamais il ne lui dira,

 

Effroyable hiver pour la bête,

Le printemps en avance pour la belle,

Dans la neige et sang mêlés, il git,

Dans la pénombre elle revit.

 

Triste conte si proche d’une réalité,

Triste réalité dans cette société,

Pourtant la vie est si belle,

Quant on sait se faire oublier du réel !

                                                              

 

                                                                                                         ©  jean-luc Desquines

 

Etre la vie


Etre la vie

 

 

Savoir apprécier une vie

Se dire que tout  fini un jour

Ne rien laisser partir vers la nuit

Profiter du monde qui nous entoure

 

Je regarde la vie et lui souris

Je regarde la vie et d’elle m’en ivre

Je regarde la vie et me laisse porter

Je regarde la vie, j’en suis son reflet

 

Alors demain sera un autre jour,

Je serais là à regarder les fées

J’irais voir d’autres contrées,

Si l’homme peut changer un jour

 

Mais il faut vivre sans survivre.

Vivre pour aimer ses proches,

Vivre sans se faire de reproches,

Mais ne pas oublier de vivre.

 

Ne jamais tout prendre pour acquis

Savoir que la vie reste une bataille.

Savoir que quoi qu’il arrive,

Un jour tout le monde s’en va.

 

Alors fais comme moi

Vie et sens la vie au fond de toi

Ne regarde jamais derrière toi,

Et n’oublie jamais ça,

De l’autre côté, on se retrouvera.

 

 

 

 

 ©    Jean-Luc Desquines

 

Es tu là pour moi ?


Es tu là pour moi ?

 

 

 

Je suis un homme nouveau,

Et pourtant déjà si ancien,

Je me promène au fil de l’eau

Et pourtant je ne sais rien.

 

De quoi sera fait demain ?

Qui saura me tendre la main ?

Que puis-je attendre de la vie ?

Aurais-je le droit à mon bout de paradis ?

 

Viendras-tu me chercher, toi fidèle amie,

Oseras-tu dans ces méandres infinis ?

Dans les turpitudes de mon esprit ?

Dans un  amour presque interdit ?

 

Tu es l’aube de mon jour nouveau,

Moi je suis prisonnier de ton destin.

Et comme attendant le renouveau,

Je reste là, craignant l’incertain.

 

Alors viens vers moi comme un soir,

Viens me chercher au fond de mon trou noir,

Noir de mon esprit, mais non de mon cœur,

Allons vers le bonheur, comme deux âmes sœurs.

 

 

                      ©   jean-luc DESQUINES

ENFANCES DECALEES


ENFANCES DECALEES

 

Petit homme du bout du monde,
Jouant au milieu des décombres.
S’amusant avec tout et rien,
Semblant avoir perdu son chemin.
 
Dans ton Afrique abimée,
Pas de techniques embarquées.
Pas de portables, ni Wi-Fi
Le plaisir d’avoir de vrais amis.
 
Petit homme au centre de l’Europe,
Perdu sans technologies au top,
Dans ce monde où tout est virtuel.
Tactile dans un univers parallèle.
 
Tablettes pour communiquer.
Ecrans pour se voir sans toucher.
Tout prend  le pas sur la réalité.
Tu as perdu le goût de la simplicité.
 
Chaque enfant grandit à sa manière,
Dans une vie faites de droites et travers.
L’un dans un monde se reconstruisant dans la douleur !
L’autre dans un monde impersonnel, sans couleurs !
                                                                                                      © Jean-Luc Desquines

Doux songes


Doux songes

 

 

Fermer les yeux et rêver,

Fermer les yeux et imaginer,

Imaginer le monde idéal,

Celui où rester enfant  serait normal.

 

Refuser de grandir,

Refuser de vieillir,

Redevenir un adolescent,

A la nuit tombante,

 

Avec ses yeux redevenus innocents

Regarder ce monde abruti,

Du haut de mes nouveaux seize ans,

Voir cette réalité que je fuis,

 

Je quitte le monde du présent,

Je me prends pour Peter Pan,

Pas pour toute la vie,

Juste le temps d’une nuit,

 

Juste le temps de mon rêve,

Juste le temps d’une trêve,

Et au petit matin, te revoir enfin,

Te prendre la main,

 

Toi mon enfant,

Mon éternel Peter Pan

Arrête de grandir,

Oublie de vieillir !!

 
                                                 ©  Jean-luc Desquines

Amour à la vie, à la mort


Amour à  la vie, à la mort

 

 

Couchée sur son lit, couchée sans bruit

Vivante, mais pourtant sans envies,

Elle se souvient  de lui,

Elle se souvient de ses envies,

De sa joie de vivre, de son allant,

De ses éternels mots aimants

 

Pourquoi n’est-il plus là ?

Qu’as t’elle fait pour mériter cela ?

La vie leur souriait,

De jours en projets,

Tout était idyllique,

Comme un monde parfait et magique,

 

Pourquoi n’est il plus là ?

Qu’as t’elle fait pour mériter cela ?

Faucher par la mort,

Faucher par un autre à tort,

Que va-t-elle devenir,

Maintenant sans amour et avenir.

 

Lui, fauché  par la mort,

Lui fauché par un autre à tort,

Par un homme ivre mort,

Elle, détestant sa nouvelle vie,

S’en va retrouver son ami,

Couchée sur son lit,

Cette fois sans vie !

 

                                 ©   Jean-luc Desquines